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Nouvelle recrue en scénographie !


Tiphaine Bureau : « Avec le Collectif 8, j’assiste en temps réel à l’évolution d’un spectacle. Le travail est très enrichissant, j’écoute beaucoup, les conversations deviennent mon mode de travail. »


Stagiaire en scénographie avec le Collectif 8 pendant 3 mois, elle découvre l’univers artistique du théâtre depuis le 20 octobre. Issue de l’école Boule, études de design d’espace à Paris, la scénographie est son domaine de prédilection.


Pourquoi avoir choisi l'école Boule ? Grace à sa réputation. L’école Boule est une des plus grandes écoles de design et d’arts et métier : des stages à l’étranger sont accessibles car renommée internationale. Mon premier choix était les arts décoratifs. Mon père est architecte d’intérieur, je me souviens encore de ses anecdotes et expériences. Mais mon truc à moi c’est l’artistique, la scénographie. Elle allie l’espace, l’art et le texte. C’est un mélange de disciplines.

Pourquoi un stage dans une compagnie de théâtre ? C’est un des domaines de la scénographie que je ne connaissais pas et que je n’avais jamais exploré. J’ai déjà fais des stages dans l’univers du cinéma et ses décors. Il était alors intéressant pour moi de lier mes connaissances en cinéma et de les adapter au milieu du théâtre, donc au direct.

Comment t’as connu le collectif 8 ? Une amie est allée voir un spectacle du Collectif 8 et m’en a tout de suite parlé. Je me suis rendue sur leur site internet. J’ai alors découvert l’univers de la compagnie, c’est la première fois que je voyais ça. Le spectacle qui m’a le plus marqué était « Double assassinat dans la rue morgue » (alias Marginalia). Il m’a tout de suite parlé, je me souviens d'un sentiment « hyper fort ». Par ailleurs, j’avais très envie de travailler dans une compagnie, une petite structure, et non pas une institution. Ce n’est pas le même mode de fonctionnement.

Qu’est ce que tu pensais apprendre avec le Collectif 8 ? - Comment fonctionne une compagnie ; - Contraintes de la route et du montage/démontage ; - Contraintes numériques (projection, matières, termes techniques…)

Es-tu satisfaite de leurs travaux pour le moment ? Oui, très. J’assiste en temps réel à l’évolution, par l’écoute des conversations. Le travail en équipe est enrichissant. Tout le monde est sur place, c’est une maquette à échelle humaine.

En terme de scénographie, que penses-tu de l’adaptation de 1984 ? Quand j’ai lu le roman, j’ai été marquée par la brutalité de l’oeuvre et je n’ai pas ressenti de poésie. Ici, je la retrouve grâce à la vidéo, grâce au son, grâce à l’émotion des comédiens. On oublie la scénographie pour se concentrer sur les faits réels. L’histoire n’est pas racontée, chacun peut imaginer ce qu’il veut. Tout est beau, tout peut être analysé. Je me délecte de chaque instant.

Dans quel domaine aimerais-tu travailler ensuite ? Dans tout (rires). Je n’ai pas envie de me spécialiser car j’aimerai toucher à tout. Théâtre, cinéma, pub, video, muséographie (mise en scène des oeuvres d’art), scénographie urbaine (street marketing, histoire contée à travers un monument), événementielle (festivals, salons) etc…

Un dernier mot ? Le fonctionnement du Collectif m’étonne et me ravie : il n’y a pas de hiérarchie. Je me sens très libre, à l’aise et je n’ai pas eu peur. Dès le premier contact avec Gaële, je me suis sentie à ma place. Dans d’autres lieux dans lesquels j’ai travaillé, on m’a souvent montré que j’allais au delà de mes tâches habituelles. Je devais me ranger dans une case. Je devais toujours être active, même en période de réflexion. Quand j’écris une lettre de motivation pour un stage, les gens me répondent : « on n’a pas beaucoup de choses à vous faire faire". Mais je n’ai pas besoin de faire, je peux juste être « la petite souris » qui observe. Et ça me plait.



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